"Beaucoup de fierté" à Coulaines
Deux basketteuses dans l'équipe de France, en finale des JO face aux États-Unis. Dimanche, leur médaille d'argent a rendu fière le club de Coulaines où ekkes ont commencé le basket.
Les JS Coulaines basket, 290 licenciés, peuvent être fières. Ce dimanche 11 août, l’équipe de France féminine de basket a livré une remarquable prestation en finale des Jeux olympiques de Paris, perdue d’un rien (66-67) face aux grandes favorites américaines. Parmi les douze Bleues qui ont foulé le parquet de Bercy, deux joueuses ont grandi dans ce club du nord de l’agglomération mancelle : Alexia Chartereau (devenue Chery depuis son mariage avec Valentin, un joueur pro passé par Le Mans) et Iliana Rupert.
Pas loin de l’exploit
“Elles ne sont pas passées loin d’un exploit”, réagit la coprésidente des JSC basket, Séverine Pottier, qui a suivi le match dans un bar depuis son lieu de vacances en Alsace. “Elles peuvent être fières de leur parcours, elles ont fait plus que résister. Je ressens beaucoup de fierté pour le basket français et particulièrement pour le basket féminin sarthois, qui pèche un peu. J’espère que ça donnera la fibre à des jeunes filles pour se mettre à la pratique du basket.”
Le club des JS Coulaines, dont le gymnase principal arbore deux photos géantes d’Alexia Chery et Iliana Rupert, n’avait rien organisé pour la finale. “La salle est toujours en travaux, c’était compliqué”, explique la coprésidente. Alors chacune et chacun a regardé le match où il pouvait. “Je l’ai suivi sur un ordinateur portable sur la plage”, sourit Jean-François Alisse, en vacances dans le Sud. C’est lui, entraîneur au club, qui a formé Alexia Chartereau et Iliana Rupert dans les catégories U13 et U15. “Dans l’ensemble, on peut être fiers de nos équipes de France, garçons (également battus de peu par les États-Unis en finale) et filles. Et localement, c’est encore plus fort. Iliana et Alexia ont été présentes tout au long du tournoi, on est très contents pour elles. Elles sont encore jeunes (respectivement 23 et 25 ans), elles ont de quoi continuer de progresser.”
En suivant tout le tournoi olympique, le formateur a pu apprécier les performances de ses anciennes joueuses, adolescentes à l’époque. “Voir qu’elles continuent d’utiliser des mouvements qu’on leur a fait répéter des centaines de fois à l’entraînement, c’est forcément une petite fierté. On a eu la chance d’avoir deux joueuses hyper réceptives, respectueuses, enthousiastes.”
Les deux amies sont désormais vice-championnes olympiques, après avoir décroché la médaille de bronze à Tokyo en 2021.
Benjamin NOLIÈRE